En ce mois de novembre nous continuons à vivre avec cette petite bête qui porte atteinte à l’assurance que nous prétendions avoir en tant qu’homo sapiens sur le règne du vivant. C’est une sacrée leçon d’humilité qui nous pousse à remettre des pendules à l’heure. Le prix à payer est fort pour des millions de familles dont les revenus baissent, pour des millions d’entreprises qui doivent licencier ou fermer. Ici nous ne sommes plus à l’échelle locale, nationale ou continentale, mais à l’échelle de l’oïkos, de la maison commune qu’est la petite planète terre où nous résidons à plusieurs milliards d’êtres humains, comme le rappelle l’encyclique Laudato si.

Au plan local de nos deux paroisses, nous poursuivons notre projet de recomposer avec de nouvelles personnes nos Conseils Paroissiaux pour les Affaires Economiques et nos Equipes d’Animation Pastorale. Merci de continuer à réfléchir de votre côté aux personnes que nous pourrions appeler et à nous transmettre des noms, de façon anonyme, en déposant votre proposition lors de la quête pendant les offices ou dans les maisons paroissiales. Dans tous les services que beaucoup d’entre vous assument depuis longtemps avec compétence et générosité, le renouvellement est nécessaire pour éviter la lassitude et favoriser le renouveau personnel et communautaire.

En ce début de mois, nous faisons mémoire des saintes et des saints. Comme dit la Bible, il s’agit des croyants passés, présents et à venir entre lesquels existe une communion en Dieu Trinité. Cette communion est forte comme l’exprime ici Maurice Zundel :

« La foi nous permet de penser que les âmes ont, dans la Trinité, un centre de ralliement si intime qu’elles deviennent aussi intérieures les unes aux autres que les personnes divines le sont mutuellement. Et ainsi, plus s’affirme notre union avec Dieu, plus se resserrent les liens qui nous unissent à nos bien-aimés, en sorte qu’à chaque battement de nos cœurs, notre amour peut devenir plus fort et plus agissant. C’est par là que nous triomphons de la mort, en rejoignant en nous, dans la mesure même de notre intimité avec Dieu, ceux qui, en lui, demeurent inséparables de nous. »