Du baume au cœur Enregistrer au format PDF

Mercredi 1er juillet 2020

Après un printemps chaotique, miné par une minuscule bestiole absolument invisible, sortie sournoisement d’un laboratoire nul ne sait, allant jusqu’à ébranler les bases de l’économie mondiale, voici enfin les beaux jours de l’été. Il ne sera pas comme les autres étés, il aura sa saveur. Faudra-t-il le comparer à l’été 1945 ?

Je ne pense pas, encore moins à l’après déluge. Cet été aura une autre saveur qui lui sera particulière. Ce n’est pas encore « à bas les masques », mais nous nous sentons tout de même plus libres. Nous ressentons pourtant une certaine inquiétude, avec cette crainte que notre ennemi invisible refasse surface et vienne faire encore plus de dégât et aussi avec ses conséquences économiques. Mais soyons confiants et essayons de vivre au mieux cet instant de l’été qui nous est donné.

L’été, c’est le temps des vacances, des promenades à la mer. L’été c’est le temps de l’accueil.

Nous serons heureux de revoir les membres de nos familles ou des amis que nous n’avons pas vus depuis un certain temps. Des touristes viendront découvrir notre belle Bretagne. Nous leur ferons un accueil qu’ils ramèneront chez eux dans leurs bagages. Cet été nous donnera du baume au cœur pour que nous puissions affronter allègrement le temps de l’après-virus.

C’est à la fête de Saint Jean-Baptiste que commence cette chaude saison. Montrant Jésus à son entourage il avait dit : « Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue. » A partir du 24 juin, les jours vont diminuer progressivement jusqu’à Noël où nous fêterons la venue du Sauveur.

En juillet, ce sera la fête de Sainte-Anne, la patronne de la Bretagne et nous en sommes fiers. Des paroissiens iront la fêter à Sainte-Anne d’Auray.

Le 15 Août marquera le milieu de la saison et nous célébrerons l’Assomption de la Vierge Marie.

A la Saint Michel l’été laissera place à l’automne. Les beaux jours ne seront pas terminés pour autant. Les belles journées d’automne viendront comme en apothéose nous éblouir de leurs derniers feux de couleur. La vie continuera encore plus belle ; nous le souhaitons.

Abbé Georges DORANGE
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